« ça a l’air de mieux aller maintenant » phrase assassine, qui témoigne une fois de plus de l’incompréhension de mon entourage.
Pourquoi ai-je l’air d’aller mieux ?
Parce que je sors, parce que je souris peut-être plus, parce que je mange « normalement » (= stressée, mal dans ma tête, en plus je n’ingurgite quasi que des cochonneries…)

A croire que pour eux, avoir un poids normal et manger se résume au bonheur.
Mais non, ce n’est as parce que je ne suis plus squelettique, parce que je n’ai pas l’air déprimée et que je vois des amis que je vais mieux, c’est un ersatz.

Je ne peux plus supporter ma mère, ses réflexions, ses attitudes, ses conseils.
Pourtant je le sais elle n’a pas changé, elle est identique à elle-même, cependant, je ne tolère pas de l’entendre, de discuter avec elle.
Je fais un blocage : mauvais, avec les vacances, le temps à la maison (donc avec elle) risque d’être multiplié, cela risque d’aggraver les choses.
J’ai envi de dire à mes parents que je ne veux plus assister aux repas (ils ne comprennent pas le stress énorme que cela engendre)

J’ai un peu peur de la réponse, je coirs la connaître.
Je me sens perdue, en plus l’attitude de mon « copain en pause » ne s’améliore ^pas, je ne sais plus quoi penser.
Je me sens à fleur de peau, j’ai envie de…je ne sais même pas.
SI : MAIGRIR. Voilà mon envie, la seule qui perdure, seule idée fixe, immuable, en laquelle je peux croire sans qu’elle ne puisse changer, toujours la même, rassurante et oppressante, je veux la réaliser, je l’ai fait, j’y arriverai (réactions et comportements bizarres ou peut-être idiots à vos yeux mais si chers aux miens)

Voilà mon triste état d’esprit (qui se sent seul et incompris).