Aujourd'hui c'était bac de français: c'est passé, enfin.
J'en ai marre, je suis fatiguée de L'attendre, il n'a pas répondu à mes texto, je m'épuise et m'use à espérer que nous nous remettions ensemble.
Je lutte contre des Invisibles.
J'ai décidé d'être forte et de ne plus le laisser m'écraser, il faut que je me montre!

Facile  à dire, j'en ai MARRE!!

en plus j'en ai ras le bol de cette maladie, elle me ronge incessemment.

Je n'ai pas le courage, de plus écrire, je suis mal, dans ma tête.
Merci

Déçue car « mon amoureux en pause » m’a dit qu’il préférerait décaler notre entrevue à mercredi.
Il passe son bac de SVT lundi et doit donc réviser, c’est légitime et intelligent (cette version des explications me parait plausible et ne me fait pas souffrir)

Pour moi : révisions de français et bronzage au programme. Mais devant mes cours, impossible des les relire, les mots s’aligne mais je n’arrive pas à me focaliser dessus. Mon cerveau s’est transformé en passoire, la seule chose qui ne passe pas c’est SON image, je le vois, je luis souris. Je l’aime.
On m’a dit qu’il fallait que j’attende encore deux semaines avant d’espérer avoir une réponse (positive par pitié !) à la pause.
je sais que je l’aime d’ailleurs c’est la seule chose dont je suis certaine. C’est LUI. Je pense que lui aussi m’aime mais il se dit qu’il est jeune et il ne veut pas se compliquer la vie avec des problèmes. Ana, laisse le, ne le mêle pas à nos histoire, c’est avec moi et moi seule que tu dois t’entretenir, c’est moi ta petite marionnette.
Laisse le, c’est la seule chose que « j’ai », seule personne que j’aime..

Ne détruit pas tout.

Finalement j’ai passé une bonne partie de mon après midi au soleil à lire Le Diable s’habille en Prada résultat : un petit hâle se fait sentir ! , je n’en suis qu’au début ( une centaine de pages) mais le style dynamique, l’univers de la mode, ses petits secrets, ses petites habitudes, me plaisent bien. C’est un bon livre pour se détendre et se changer les idées.

La danse a des vertus sur moi assez impressionnantes : regain de bonne humeur, stimulation d’énergie, c’est agréable. Je crois que ce sport est incontestablement celui qui me convient. Attention, je ne dit pas que je danse sublimement bien, je précise simplement que les cours de danse font partis des moments les plus agréables de ma semaine (et à fortiori de ma vie.

Pas grand-chose de nouveau au niveau de mes histoires de cœur, mes coups de téléphones d’hier soir n’ont pas entraîné une progression flagrante.
Lors de la discussion(plutôt brève d’ailleurs => 11 minutes environs !!) avec mon « amoureux en pause », je lui ai proposé que l’on se voit s’il en éprouvait de son côté l’envie (il va sans dire que j’en avais très envie de mon côté). Il m’a dit  « oui oui, mais ça dépend d’où j’en suis dans mes révision, ben par exemple à quatre heures, mais je te tiens au courant, ça dépend vraiment de mes révisions. »

Sur ce j’ai un peu prolongé la discussion, mais point trop n’en faut (dicton bidon !).

J’étais un peu découragé de l’allure banale qu’avais eu notre conversation, du coup j’ai rappelé R. On a encore bien parlé mais comme il me l’a justement fait remarquer : on piétine.
Du coup il va voir mon « amoureux » cet après-midi (je crois) et ce soir on s’appellera après mon gala de danse pour voir ce que lui de son côté pense.
J’espère que cette pause ne va pas s’éternisée car je commence à avoir les nerfs très sensibles et je suis à fleur de peau. Je ne m’énerve pas mais prend les choses beaucoup plus à cœur qu’avant, alors avec le stress du bac de français et ça : je crois que je dégage une aura assez tendue. :(

Ce matin : petit tour sur Internet, et shopping dans un magasin de chaussures, je me suis trouvé une paire de ballerines dorées avec un petit nœud sur le dessus : craquantes !

Hier en rentrant j’ai dîné avec ma mère puis j’ai regretté. C’est entêtant, lassant, et très fatiguant cette spirale pour vivre, je lutte contre ma vie alors que j’aimerais vivre, je lutte contre mon corps mais lui je le déteste, je voudrais l’évaporer, le sentir frêle et fragile, juste frêle et fragile.
Ce matin aussi j’ai fais un petit dej’ copieux, quelle perte.
J’en ai marre de cette nourriture qui gave mon corps et m’empêche de me sentir libre.

Cette obsession gouverne mes jours et même les évènements les plus heureux ne l’anéantissent.
Hier j’ai reçu ce message tant attendu et je fus malheureusement bien déçue : j’ai eu le droit à « tu as tenu tes résolutions dans ton assiette ? » Dépitée je n’ai pas répondu de suite, j’ai appelé un ami pour lui en parler et je lui ai dit : je veux juste lui dire que je l’aime et que j’ai besoin de lui, alors je lui ai renvoyé les deux mots les plus beaux du monde.

Je ne sais pas s’il est sourd à mes messages ou si la « maladie » lui fait peur, mais je voudrais tant séparer ces deux choses.

Je ne suis pas prête à guérir mais je ne veux pas le perdre…

A midi, discussion avec mes parents sur ce message d’hier, je trouve que cela était un peu abusé de m’envoyer ça, mais à la fois cela montre qu’il pense à moi (?)

Discussion plutôt animée donc et je n’ai rien mangé, je trouve que j’ai fait trop fort ce matin.

Je devais voir un pote en début d’aprèm mais je pense plutôt rester chez moi puisque je dois aller à la danse dès 4h30 et que je ne serais de retour que vers 20h45.

Pour ce soir, j’ai concocté un vrai petit planning : téléphoner à un ami (R) qui va peut-être voir mon « amoureux » en question (histoire de prendre la température…)

Ensuite téléphoner à cet amoureux en lui proposant que l’on se voit, et après, je pense re-contacter  R pour qu’on parle un peu, une soirée longue et riche en événements se profile devant moi…

Hier soir j’avais déjà téléphoné à R et notre conversation avait duré aux alentours des 1h45, cela m’a quelque peu étonnée, mais c’était assez sympathique de se sentir soutenue.

Je pense ne me peser que dimanche matin, j’espère avoir perdu, je n’en sais rien…

J’attends ce coup de fil ou ce message toute la journée, viendra-t-il ?

Je me dois alors d’occuper mon esprit car de cette manière peut-être réfléchira-t-il moins…

Ce matin j’ai employé mon temps à réviser un peu mon français, dehors au soleil en espérant que ma pâleur se dissipera peut-être un peu.

Comme dirait une de mes amies « l’amour c’est vraiment beau quand c’est bien, mais qu’est ce que ça fait souffrir quand ça va mal »

L’état d’attente incertaine est pesant car je me dis qu’à tous moment il peut m’appeler, il peut me parler et la fin pourra être positive ou alors il peut continuer cette pause encore, et ensuite peut-être qu’il voudra une pause définitive.

Dire que c’est cette maladie qui en est la cause, j’espère quand même que je ne perdrais pas tout à cause d’elle car pour l’instant (et pour longtemps je crois) je ne veux pas m’en séparer, ce verbe vouloir n’est peut être pas exact car on ne décide pas d’être comme ça donc on ne peut pas vouloir le rester ou non, enfin c’est compliqué et les mots n’arrivent pas à rendre ma pensée comme je le voudrais.

Midi : quelques fraises, bords de quiche, café, 1 « krisproll » aux fruit, de la glace à la vanille le tout avec maintenant une envie de pleurer. Bravo !

Après midi quant à lui plutôt sympathique : une amie est venue à la maison, on a un peu parlé puis nous avons regardé « Virgin suicide », le premier film de Sofia Coppola, vraiment poignant, j’aime beaucoup ce film, et la musique est superbe.

Ensuite à 17h je suis allée à la « gym training » avec ma mère, c’était plutot sympa mais assez crevant, tant mieux, on évacue diront nous…

Ce soir peut-être allons nous aller au théâtre voir une création intitulée « Roméo et Juliette », mais ce n’est pas sûr que l’on puisse avoir des places car pour l’instant c’est complet mais on attend un désistement de dernière minute…sinon je crois que la soirée ne sera pas très longue, à moins d’un regain d’énergie.

Bon, je m’en vais de suite téléphoner à un ami..

Je tiens à remercier les quelques personnes qui m’ont laissé des petits commentaires, se sentir moins seule, comprise, ça réchauffe le cœur.